Avant de se faire accompagner il faut apprendre à marcher ! Pour que nos PME/PMI soient performantes à l’Export il faut en priorité qu’elles se dotent des compétences et des moyens nécessaires avant de s’attaquer à l’international….une vérité mainte fois répétée, mais à ce jour guère suivie d’effets.

Lost in translation : enquête exclusive sur la tragique faiblesse stratégique des entreprises françaises à l’export Le mouvement patronal ETHIC (Entreprise de Taille Humaine, Indépendante et de Croissance  ) publie l’enquête la plus percutante sur le niveau des entreprises françaises à l’international qui ait été réalisée récemment. Le résultat du sondage est sans appel : les exportateurs français n’ont pas de stratégie de développement à l’international ambitieuse ou même définie. Crédit Reuters Il s’agit d’un des maux structurels français méconnus du grand public mais bien réel les entreprises françaises ne sont pas taillées pour exporter le made in France. Cela expliquerait les 70 milliards de déficit commercial que la France connait à comparer avec l’excédent de 150 milliards de nos voisins allemands. Parmi les 90 000 entreprises françaises recensées par les Douanes comme exportatrices, 70 000 ont été interrogées et 800 d’entre elles ont répondu à l’enquête commandée par ETHIC et confiée au Groupe SALVEO. Le sondage fait clairement ressortir que les exportateurs français n’ont pas de stratégie de développement à l’international ambitieuse ou même définie : les zones proches géographiquement sont privilégiées aux marchés à forte croissance. 67% des entreprises se contentent de saisir des opportunités en participant à des salons et plus de la moitié des exportateurs (56%) avouent répondre aux contacts «entrants» et demandes spontanées. Près de 50% des entreprises choisissent de mettre en place un distributeur pour pénétrer un marché. L’option d’une structure sur place, même légère, ne concerne que 18% des entreprises interrogées. 64% des entreprises

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Un manque à gagner d’au moins 40 milliards par an…Enquête Sénatoriale sur l’ évasion des capitaux et des actifs hors de France et ses conséquences fiscales

Extrait de la conférence de presse du Sénateur Eric Bocquet Rapporteur de cette commission d’enquête. A consulter le blog du Sénateur Bocquet: A lire pour ceux qui sont abonnés à Médiapart l’article: Combattre la Mafia de l’évasion fiscale: Si vous ne pouvez y avoir accès signalez le moi sur:  villard.marc@gmail.com  j’utiliserai alors dans la limite des possibilités proposées l’option  »offrir cet article » pour vous le faire partager Et pour les plus courageux les deux tomes du rapport de la commission d’enquête : Tome I Tome II  

Entretien Hélène Conway-Mouret: « Il s’agit de planifier l’avenir »

Mardi 11 septembre 2012, Hélène CONWAY-MOURET, Ministre déléguée en charge des Français de l’étranger, a accordé à notre rédaction internationale, un entretien exclusif. L’occasion d’aborder les grands chantiers à mener pour cette rentrée 2012. Lepetitjournal.com : La suppression de la prise en charge (PEC) a suscité de vifs débats : quels sont les retours que vous avez eu à gérer ? Comment le ministère entend dorénavant accompagner les familles ? Hélène Conway-Mouret : La suppression de la PEC était une promesse électorale de François Hollande. Cette prise en charge était injuste parce qu’elle n’était soumise à aucune condition de ressources. D’autre part, dans le contexte économique actuel le coût d’une telle mesure ne pouvait être pérennisé : 7% des élèves utilisaient 25% du budget. Enfin, l’augmentation constante d’enfants scolarisés, imposait, à budget constant, de redistribuer les crédits de l’Etat vers les familles les plus nécessiteuses. Il ne s’agit donc pas de réaliser des économies mais Lire la suite   Source: Le Petit Journal de Bangkok.                                                                                                                                           ÉCRIT PAR CONSTANCE DE GUERNON

Mme Hélène Conway-Mouret. Discours de clôture des travaux de l’AFE.

Le discours de clôture de Mme Hékène Conway-Mouret s’articule autour de 8 points : “Faire des Français de l’étranger des acteurs du redressement en favorisant la mobilité économique.” “Assurer la sécurité des communautés françaises.” “Assurer une protection sociale de nos communautés.” “Accompagner nos compatriotes à l’étranger en adaptant le réseau consulaire.” « Moderniser les services consulaires par un effort accru de simplification et de dématérialisation des procédures. » « Permettre à nos enfants d’accéder à un enseignement en français. » « Envisager l’avenir du réseau d’enseignement en français. » « Réformer l’échelon de proximité de la représentation politique des Français de l’étranger. » Tous ces points ont fait, durant la session qui vient de se terminer l’objet d’auditions et de discussions dans ls différentes commissions de l’AFE.

Ouverture des travaux de l’AFE. Discours de Laurent Fabius

Assemblée des Français de l’étranger. 3 Septembre 2012 Discours de M.Laurent Fabius.    Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Mesdames et Messieurs les Conseillers, Chèr(e)s Ami(e)s, C’est un plaisir pour moi d’ouvrir la dix-septième session de votre assemblée. Je suis heureux m’adresser à vous pour la première fois en tant que ministre des Affaires étrangères et Président de l’Assemblée des Français de l’Etranger, fonction qui me tient à coeur. Avec Hélène Conway-Mouret, Ministre déléguée à mes côtés, je veux vous dire que sous notre conduite, le ministère des Affaires étrangères sera pleinement le ministère des Français de l’étranger. Parce que c’est notre mission, bien entendu, mais aussi parce que chaque Français de l’étranger est un Français à l’étranger, c’est-à-dire un ambassadeur, à son niveau, de la France, de notre histoire, de nos savoir-faire, de nos valeurs.

Appui au Commerce Extérieur, des propositions de campagne qui restent d’actualité !…

Etat des lieux: La balance commerciale de la France est désormais structurellement déficitaire. Notre déficit commercial en 2011 s’élèvera à plus de 75 milliards d’euros après avoir été de 52 milliards en 2010. Analyse : L’une des causes du déficit extérieur réside dans la faiblesse de la présence des petites et moyennes entreprises (PME) françaises à l’export. Quelque soit les programmes d’accompagnement que nous mettrons en place pour nos PME/PMI à l’export, ceux ci seront vains tant que nos PME/PMI ne se seront pas, en amont, structurées pour s’attaquer aux marchés extérieurs. Les accompagnements réalisés jusqu’à maintenant dans le cadre des différentes politiques mises en place s’avèrent décevants, les entreprises accompagnées à le découverte des marchés extérieurs n’ayant ensuite pas les moyens de concrétiser des marchés. On constate sur le terrain, que les PME/PMI qui ont réussi n’ont pratiquement jamais eu besoin d’avoir recours sous quelque forme que ce soit à l’aide des services de l’Etat. Elles disposaient des moyens humains, techniques et financiers nécessaires à leur implantation à l’étranger. Propositions : Un préalable Il convient avant toute chose de s’attaquer en France à cette faiblesse et de mettre en place une véritable politique de formation à l’export pour nos PME/PMI. Les structures actuelles, centrées autour d’Ubi France doivent, en s’appuyant sur les Chambres de Commerce et d’Industries la CGPME,  repérer les PME/PMI susceptibles de s’attaquer à l’export, et en premier lieu, les aider à faire un diagnostic interne, mettant en évidence forces et faiblesses. Un projet export pourra alors

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