Avant de se faire accompagner il faut apprendre à marcher ! Pour que nos PME/PMI soient performantes à l’Export il faut en priorité qu’elles se dotent des compétences et des moyens nécessaires avant de s’attaquer à l’international….une vérité mainte fois répétée, mais à ce jour guère suivie d’effets.

/ septembre 23, 2012/ Actualités

Lost in translation : enquête exclusive sur la tragique faiblesse stratégique des entreprises françaises à l’export

Le mouvement patronal ETHIC (Entreprise de Taille Humaine, Indépendante et de Croissance  ) publie l’enquête la plus percutante sur le niveau des entreprises françaises à l’international qui ait été réalisée récemment.

Le résultat du sondage est sans appel : les exportateurs français n’ont pas de stratégie de développement à l’international ambitieuse ou même définie.

Crédit Reuters

Il s’agit d’un des maux structurels français méconnus du grand public mais bien réel les entreprises françaises ne sont pas taillées pour exporter le made in France. Cela expliquerait les 70 milliards de déficit commercial que la France connait à comparer avec l’excédent de 150 milliards de nos voisins allemands.

Parmi les 90 000 entreprises françaises recensées par les Douanes comme exportatrices, 70 000 ont été interrogées et 800 d’entre elles ont répondu à l’enquête commandée par ETHIC et confiée au Groupe SALVEO.

Le sondage fait clairement ressortir que les exportateurs français n’ont pas de stratégie de développement à l’international ambitieuse ou même définie : les zones proches géographiquement sont privilégiées aux marchés à forte croissance. 67% des entreprises se contentent de saisir des opportunités en participant à des salons et plus de la moitié des exportateurs (56%) avouent répondre aux contacts «entrants» et demandes spontanées.

Près de 50% des entreprises choisissent de mettre en place un distributeur pour pénétrer un marché. L’option d’une structure sur place, même légère, ne concerne que 18% des entreprises interrogées.

64% des entreprises recourent encore à leurs propres moyens pour prospecter et 36% effectuent leur prospection depuis la France. Les VIE (Volontariat International Entreprises) sont largement sous-utilisés (15% des réponses). Et pourtant, une entreprise sur deux reconnait éprouver les plus grandes difficultés à rechercher – et trouver – de bons partenaires. La majorité des PME/PMI ne savent pas par où commencer ni sur qui s’appuyer….

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Des pistes de réflexion très concrètes ont été proposées à la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq par ETHIC et SALVEO. Ces perspectives sont le fruit d’une longue expérience en matière d’appui à l’international, de pragmatisme et de bon sens. Le plan d’action repose sur 3 fondamentaux : créer une véritable culture export, favoriser le soutien des exportateurs par des relais stratégiques et surtout opérationnels sur le terrain, depuis les pays et enfin redéfinir la politique publique de financement.Fonctionner par filières stratégiques pour identifier les opportunités de marchés grâce à des groupes de travail composés de chefs d’entreprises, d’exportateurs et d’experts de l’accompagnement qui réalisent du chiffre d’affaires dans les pays, voilà une idée concrète, simple, facile à mettre en place qui attend d’être testée.

 Lire l’ intégralité de l’article…

La lecture des commentaires qui suivent l’article est aussi très intéressante.

source: atlantico. Cap sur l’international. 21 Septembre 2012

http://www.atlantico.fr/decryptage/lost-translation-enquete-exclusive-tragique-faiblesse-strategique-entreprises-francaises-export-ethic-johann-sponar-488947.html

 

 

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