I’m a fool to want you, Chet Baker.

Cruel dilemme cette semaine. Je voulais à l’origine vous recommander la version de « I’m a fool to want you » de Billie Holiday, (Lady in satin), et puis, j’ai fait une recherche sur You tube, et bingo, je suis tombé sur une chose extraordinaire: la même chanson, chantée par Chet Baker, dans le documentaire tourné par Bertrand Fèvre , 25 novembre 1987 dans un studio d’enregistrement parisien, le Clap’s studio, avec Alain-Jean Marie au piano, entre autres. Chet va bientôt mourir, il ne le sait pas, (il est mort à Amsterdam, le 13 Mai 1988), mais la mélancolie est partout, dans son interprétation chantée, et dans son court solo de trompette, et dans le petit scat qui le suit. Bouleversant. A éviter aux âmes sensibles. Youtube : I’m a fool to want you, Chet Baker (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube) Ceci étant dit, la version par Billie est aussi complétement poignante. Tout ceci n’est pas très gai. La prochaine fois, j »essaierai de vous trouver des choses moins lourdes.

Manifeste d’économistes atterrés

Manifeste d’économistes atterrés

LLI. LES LIENS QUI LIBERENT Les décideurs européens ont-ils appris quelque chose de la crise provoquée par les dérives de l’industrie financière ? On peut en douter. Pour résorber les déficits provoqués par le sauvetage des banques et la récession, la Commission européenne et les gouvernements appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes d’ajustement qui ont dans le passé démontré leur capacité à accroître l’instabilité économique et les inégalités sociales. Cette politique de soumission au pouvoir de la finance met en danger l’avenir du projet européen. Atterrés par ce constat, nous avons pris l’initiative de ce manifeste. Il dénonce dix fausses évidences, mal fondées scientifiquement, qui servent à justifier les politiques actuellement menées en Europe . Il soumet au débat vingt?deux propositions pour une autre stratégie. Initialement adressée à la communauté des économistes, et plus de sept cents d’entre eux, issus comme nous nous d’horizons théoriques très divers l’ont signé – ce manifeste et surtout destiné à nos concitoyens. Le décalage est aujourd’hui patent entre les affirmations péremptoires des « experts » et la fragilité de leur diagnostic. Nous souhaitons aider les citoyens à mettre des mots et des concepts sur leurs doutes, et les conforter dans l’idée que d’autres choix peuvent être mis en débat. Philippe Askenazy (CNRS), Thomas Coutrot (Conseil Scientifique d’ATTAC), André Orléans (CNRS, EHESS), Henri Sterdyniak (OFCE) EHESS : Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales OFCE : Observatoire Français des conjonctures économiques

« Les Trente  Glorieuses sont devant nous » – Karine Berger et Valérie Rabault

« Les Trente Glorieuses sont devant nous » – Karine Berger et Valérie Rabault

Editions rue fromentin Comment créer un euro de richesse en France ? Après quinze années de sinistrose, la question ne se pose même. Le pessimisme généralisé tient lieu d’unique réponse : « Le pays est « has been, victime de la mondialisation et des marchés financiers, son modèle complètement dépassé… » Un refrain bien connu. Karine Berger et Valérie Rabault rouvrent le débat. Et prouvent que tout n’est pas joué pour la France. Pour ces deux économistes, le pays peut renouer avec la réussite économique et sociale à condition de faire des choix audacieux. C’est l’histoire de ce livre : le récit, chiffres à l’appui, d’une réussite encore possible. Karine Berger, ancienne du Ministère de l’Economie, est actuellement directrice des études dans un groupe international. Trentenaire, macro?économiste et spécialisée dans la connaissance fine des PME, elle intervient régulièrement dans le débat de politique économique notamment dans le « Club de l’Economie » de LCI. Valérie Rabault, également trentenaire, est ingénieure des Ponts. Elle exerce au sein d’une banque d’investissement pour laquelle elle gère les grands risques de marché et où elle a vécu « en direct » la crise.

« Indignez­vous ! » – Stéphane Hessel

« Indignez­vous ! » – Stéphane Hessel

Ceux qui marchent contre le vent Stéphane Hessel « 93 ans. La fin n’est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante six ans par le Conseil National de la Résistance ! » Quelle chance de pouvoir nous nourrir de l’expérience de ce grand résistant, réchappé des camps de Buchenwald et de Dora, corédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948, élevé à la dignité d’Ambassadeur de France et de Commandeur de la Légion d’honneur ! Pour Stéphane Hessel, le « motif de base de la Résistance, s’était indignation. » Certes, les raisons de s’indigner dans le monde complexe d’aujourd’hui peuvent paraître moins nettes que du temps du nazisme. Mais « cherchez et vous trouverez » : l’écart grandissant entré très riches et très pauvres, l’état de la planète, le traitement fait aux sans?papiers, aux mmigrés, aux Rom, la course au ‘’toujours plus’’, à la compétition, la dictature des marchés financiers et jusqu’aux acquis bradés de la Résistance ?retraite, Sécurité sociale… Pour être efficace, il faut, comme hier, agir en réseau : ATTAC, Amnesty International, la Fédération internationale des Droits l’homme… en sont la démonstration. Alors, on peut croire Stéphane Hessel et lui emboîter le pas, lorsqu’il appelle à une « insurrection pacifique ». Sylvie Crossman « Les gouvernements, par définition, n’ont pas de conscience. » Albert Camus, Témoins N° 5, printemps

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Tricia Evy et Xavier Richardeau, Je me suis fait tout petit

Je ne peux pas parler que des saxophonistes. Il n’y a pas que cela dans la vie. Donc aujourd’hui, je voulais vous orienter vers des chanteuses. Mais qui ? La tention est forte de parler encore et toujours d’Ella bien sûr, mais pas aujourd’hui. Non, je vous recommande une chanteuse encore peu connue, Tricia Evy. Je l’ai découverte « à la feuille » sur TSF jazz, avec un accompagnement à la guitare, à la Joe Pass, et un sax. Celui-ci n’est autre que Xavier Richardeau, qui ici joue de l’alto, mais qui est plus connu au baryton (voir son très joli thème « It makes sense, Maxence »). Je vous propose donc une version de « Je me suis fait tout petit ». Les vrais amateurs apprécieront. Une femme de goût donc. Voici le lien. Mes excuses à nos amis du Laos et de Syrie qui ont peut-être des difficultés à se connecter. Youtube : Tricia Evy et Xavier Richardeau (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube)

L’imposition des Français de l’étranger : sortir du tabou par Gabrielle Durana

(Gabrielle Durana, Agrégée d’économie est également auteur de la chronique : Chronique du tsunami financier) San Francisco – En octobre 2010, Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale a déclenché une polémique en proposant d’étendre l’assiette de l’impôt sur le revenu aux Français établis hors de France[1]. La majorité UMP a aussitôt dénoncé la volonté d’instaurer « l’impôt mondial » par les socialistes ; dont le groupe parlementaire avait adopté l’amendement à l’unanimité. De son côté, la fédération des Français de l’étranger de ce même parti avait publié un communiqué critiquant la mesure car elle colportait le stéréotype de l’évadé-fiscal alors que l’immense majorité des 2 millions de Français établis hors de France sont des binationaux durablement installés à l’étranger et vivant du fruit de leur travail. Finalement, l’amendement a été rejeté en commission. En réalité, la proposition du député du Lot et Garonne ne visait que les revenus supérieurs à 200.000 euros[2]. Pourquoi ce détail n’a-t-il pas réussi à percer le tapage médiatique ? Comment discuter sereinement de l’imposition des Français de l’étranger ? En règle générale, l’assujettissement à l’impôt suit un critère de résidence. Une personne physique paye ses impôts dans le pays où elle a son centre principal d’activités professionnelles et/ou familiales. En application de l’article 4A du Code Général des Impôts, les personnes dont le domicile fiscal est situé hors de France ont une obligation restreinte, c’est-à-dire applicable aux seuls revenus réputés de source française. Les Etats-Unis, de leur côté imposent leurs

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Les infrastructures, un des thèmes majeurs de la Semaine française

À l’occasion de la Semaine française qui aura lieu du 23 au 27 novembre à Hanoi, Marc VILLARD, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Vietnam a accordé au Courrier du Vietnam une interview sur cet événement. Pourriez-vous nous faire part des activités des entreprises franco-vietnamiennes dans le cadre de la Semaine française au Vietnam ? La Semaine française au Vietnam est aujourd’hui devenue l’un des évènements français « business to business » les plus importants au monde avec une centaine d’entreprises françaises participantes sur les deux dernières éditions de Hanoi et de Hô Chi Minh-Ville. Le succès de cette semaine démontre bien le fort intérêt des entreprises françaises pour le Vietnam et leur volonté d’établir des partenariats gagnants/gagnants. La spécificité de la Semaine française repose sur une sélection pointue des participants français, puisque seuls les leaders des secteurs qui font la notoriété de la France seront présents lors de cette manifestation. Dix secteurs d’activité représentés à la Semaine française 2010 : institutionnel, sciences et espace, services, industrie, énergie et environnement, BTP, métiers de la bouche, beauté – santé, hautes technologies et transport. Quels sont les objectifs de la 3e édition de la Semaine française au Vietnam ? Les objectifs sont toujours les mêmes : donner plus de visibilité aux entreprises françaises, à leur savoir faire et à leurs produits, leur permettre de découvrir le marché et les entrepreneurs vietnamiens mais aussi d’offrir aux entrepreneurs vietnamiens et au grand public une occasion de venir à

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Salvador – Brassens, Je me suis fait tout petit…

Prépare toi à passer deux minutes de bonheur absolu! Le « je me suis fait tout petit devant une poupée » me donne la chair de poule. Le jeu des regards, des sourires,  entre Salvador et Brassens m’a mis les larmes aux yeux. Si seulement il pouvait y avoir un paradis où on pourrait les retrouver… Youtube : Salavador & Brassens (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube) Laurent

Fiscalisation des Français à l’Etranger, quelques chiffres masqués pour certains par l’ombre des cocotiers…

Alors que ressurgissent les clichés sur les Français expatriés évadés fiscaux et nantis oisifs à l’ombre des cocotiers, gardons nous de nous laisser enfermer dans ces poncifs réducteurs et allons rapidement au-delà de Johnny Halliday et des cocotiers… En premier lieu, je crois qu’il ne faut surtout pas chercher à évacuer ce débat. Faute d’être porteur en période pré-électorale, il est au moins responsable. Le dispositif mis en place quand il n’y avait guère plus de 500 000 Français à l’étranger, voilà à peine dix ans, est-il toujours d’actualité, alors que nous sommes désormais plus de 2 millions à y vivre , Face à l’augmentation croissante de la population expatriée, dans le cadre d’un débat général pour la recherche d’une fiscalité plus équitable, le principe de la participation fiscale des Français à l’Etranger n’est pas à écarter a priori. Une fois acquis -ou rejeté-, ce principe, il sera toujours temps d’analyser si nécessaire, les méthodes pour le mettre en pratique. En effet, ce que des conventions fiscales ont mis en place, de nouvelles peuvent le modifier. Il me semble que notre première démarche, face à ceux qui brandissent des clichés éculés, est de remettre l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP) en perspective, ce qui permet de relativiser largement les enjeux… et de recentrer le débat. Les recettes budgétaires pour 2010 sont de l’ordre de 254,380 Milliards d’Euros. 59% de ces recettes proviennent des impôts indirects dont 49% de la TVA. Le montant de l’IRPP

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Français de l’étranger, nous sommes une chance pour la France!

Intervention de Marc Villard* à l’occasion de la venue de Madame Idrac à l’Assemblée des Français de l’Etranger. *Porte Parole pour l’occasion du Groupe Français du Monde-ADFE et Président de la Commission des Finances et Affaires Economiques (Après l’intervention de Mme Idrac, 4 Conseillers devaient intervenir, pour les différents Groupes représentés à l’AFE ) Madame le Ministre, Je crains fort que nos interventions se suivent et se ressemblent…nous travaillons ensemble dans la même Commission, nous avons globalement, au-delà de nos sensibilités politiques, les mêmes préoccupations, les mêmes attentes, celles du terrain. Aussi vais-je essayer d’aborder notre sujet sous un autre angle. Madame, nous avons besoin de votre aide, bien sur nous avons besoin de votre aide pour adapter le dispositif d’appui au Commerce Extérieur aux nouvelles données économiques aux nouveaux types d’entreprises, d’entrepreneurs individuels qui s’implantent chaque jours plus nombreux à l’étranger, mais aussi et surtout, nous avons besoin de votre aide, dans ce contexte budgétaire contraint, pour nous aider à faire changer la perception que la majorité des Français, élus et responsables politiques compris ont des Français de l’Etranger. Non nous ne sommes pas une charge pour la France ! Non nous ne sommes pas tous des nantis évadés fiscaux ! Au contraire, nous sommes une chance pour la France ! Nous sommes un des vecteurs de son développement et de son rayonnement à l’étranger. Nous espérons que vous Madame le Ministre en charge du Commerce Extérieur en êtes persuadée… Le développement du Commerce Extérieur

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