Jeunes gens, Je sais, je vous ai négligé ces derniers temps. Une petite virée de trois semaines en Chine m’a un peu freiné dans mes ardeurs jazzistiques. J’ai vainement cherché pour vous un arrangement signé Mao Tse Toung de « I’ve found a new baby » (pour big band. Big band « En avant »). J’ai aussi cherché un arrangement de « I’m a fool to love you » par Jiang Qing, la veuve de Mao (arrangement pour quartet évidemment), mais sans succès. La Chine n’est plus ce qu’elle était. Je me rabattrai donc sur du solide, et je vous recommande donc un disque peu connu, me semble-t-il, de Bill Evans, Loose Blues. Et c’est dommage, car il vous permet d’entendre, outre Evans, en grande forme, le saxophoniste ténor Zoot Sims, Jim Hall à la guitare, Ron Carter à la basse et Philly Joe Jones à la batterie. Que du bon ! Dans ce disque, mes chansons préférées sont les deux versions « alternate » de Loose Blues qui introduisent le disque. La progression harmonique est tout à fait inhabituelle. Elle rappelle un peu celle de « Interplay », un autre grand disque de Bill Evans, avec Jim Hall. Zoot et Bill exposent le thème à l’unisson. Solo de Jim Hall, puis solo de Zoot Sims. Il faudra que je vous reparle de Zoot Sims, un ténor « cool » dont le style rappelle parfois celui de Stan Getz, mais dont le phrasé et les idées
Retrait du projet de taxation supplémentaire des résidences secondaire des non résidents, abandon des projets sur la bi-nationalité…. Des volte-face guidées par des préoccupations purement « électoralistes » qui peinent à cacher le vrai visage de la Majorité Dans un communiqué aux accents aussi auto-satisfaits que triomphalistes les Sénateurs UMP représentant les français établis hors de France nous annoncent le retrait de l’article 17 (Taxation de 20% supplémentaire des résidences »secondaires » des Français non résidents,) l’abandon définitif du projet concernant la bi-nationalité, l’attachement de Nicolas Sarkozy à la »Gratuité » et son profond intérêt pour les Français à l’étranger …. Ils passent sous silence la résolution adoptée à l’unanimité par l’AFE antérieurement à leur action, résolution demandant l’ abandon de l’article 17, préférant se mettre en avant, peut être parce que cela aurait pu les obliger à mentionner que cette résolution a été une initiative de Gauche au sein de notre Assemblée…. Si on peut se réjouir de voir abandonner le projet de taxation des résidences »secondaires » des Français de l’étranger on peut cependant se poser quelques questions….et avoir quelques inquiétudes pour le futur. Interrogation sur le fait que le gouvernement et les députés de la majorité paraissent jouer aux pompiers pyromanes lançant des projets de lois et de décrets qui inquiètent et mécontentent les Français de l’étranger dans le seul but de les rassurer ensuite en permettant au Président de la République qui apparaît ainsi comme à l »écoute de nos préoccupations de les annuler…. Interrogation sur le fait
Jeune gens, cette semaine, je vous recommande tout particulièrement la version de »You go to my head » , le standard de Haven Gillespie et Fred Coots (ne pas confondre avec Dizzy Gillespie , par Paul Desmond et david Brubeck, en duo, dans le disque « 1975 : The duets Bruneck – Desmond. Un enregistrement en public. Par sa sonorité et sa mélancolie, Desmond donne une couleur à la fois sombre et nostalgique à ce thème. Je suis sûr que vous apprécierez. Youtube : Sarah Lazarus et Birelli Lagrenne Bonne semaine ! (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube)
Les BATAILLES de l’IMPOT Consentement et résistances de 1789 à nos jours Nicolas Delalande Comment convaincre les citoyens qu’il est utile et légitime de verser à l’Etat une partie de leur argent ? Cette question s’est posée à tous les régimes de 1789 à nos jours. Des révoltes paysannes du XIX e siècle aux stratégies contemporaines de fraude et d’évasion, les charges fiscales n’ont cessé d’être combattues et contournées au motif de leur poids excessif ou de leurs inégalités. Le consentement à l’impôt n’a en effet rien de naturel : dans les démocraties, il repose sur un lien de confiance qu’il faut perpétuellement reconstruire. Fondé sur une enquête approfondie dans les archives, ce livre retrace les nombreuses batailles, intellectuelles ; sociales et politiques, qui ont façonné notre système de redistribution et divisé la société française au cours des deux siècles passés. Nicolas Delalande est agrégé et docteur en histoire contemporaine, il est chargé de recherche au Centre d’histoire de Sciences Po.
Cette semaine, je vous recommande tout particulièrement la version de « You go to my head », le standard de Haven Gillespie et Fred Coots (ne pas confondre avec Dizzy Gillespie), par Paul Desmond et David Brubeck, en duo, dans le disque « 1975: the duets – Brubeck – Desmond. Un enregistrement en public. Par sa sonorité et sa mélancolie, Desmond donne une couleur à la fois sombre et nostalgique à ce thème. Je suis sûr que vous apprécierez. Youtube : You go to my head, Desmond et Brubeck (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube)
La Commission des Finances et Affaires Economiques de l’AFE a présenté, sur la base d’un texte proposé par Marc Villard et le Sénateur Richard Yung (membres du groupe Français du Monde-ADFE à l’AFE), un projet de Résolution protestant contre les nouvelles dispositions fiscales qui visent les Français à l’étranger et notamment l’instauration d’une »deuxième » Taxe Foncière destinée à financer les infrastructures nationales que nous utilisons quand nous sommes en France. Cette résolution qui sera transmise par le Collège des Vice-présidents de l’AFE au Ministre du Budget, M. Baroin, demande purement et simplement l’abandon de ce dispositif prévu par l’article 17 du projet de loi de finances rectificative pour 2011. Cette résolution a recueilli l’assentiment de tous, car nous sommes unanimes à condamner ces mesures qui discriminent les Français à l’Etranger les présentant comme une charge pour notre pays en laissant entendre qu’ils échappent à l’impôt alors qu’ils contribuent fiscalement pour plus d’un demi milliard d’euros, perçu chaque année par le Centre des Impôts des non-résidents, au budget de l’état français. Marc Villard. Président de la Commission des Finances et Affaires Economiques. PROPOSITION DE RESOLUTION?SUR LE PROJET DE TAXE SUR LES RESIDENCES SECONDAIRES DES NON-RESIDENTS L’ASSEMBLEE DES FRANÇAIS DE L’ETRANGER, Vu l’article 17 du projet de loi de finances rectificative pour 2011, qui tend à instituer, à compter du 1er janvier 2012, une taxe de 20% sur la valeur locative cadastrale des logements dont les non-résidents ont la libre disposition, et pour lesquels ils acquittent déjà
(Gabrielle Durana, Agrégée d’économie est également auteur de la chronique : Chronique du tsunami financier) San Francisco – En octobre 2010, Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale a déclenché une polémique en proposant d’étendre l’assiette de l’impôt sur le revenu aux Français établis hors de France[1]. La majorité UMP a aussitôt dénoncé la volonté d’instaurer « l’impôt mondial » par les socialistes ; dont le groupe parlementaire avait adopté l’amendement à l’unanimité. De son côté, la fédération des Français de l’étranger de ce même parti avait publié un communiqué critiquant la mesure car elle colportait le stéréotype de l’évadé-fiscal alors que l’immense majorité des 2 millions de Français établis hors de France sont des binationaux durablement installés à l’étranger et vivant du fruit de leur travail. Finalement, l’amendement a été rejeté en commission. En réalité, la proposition du député du Lot et Garonne ne visait que les revenus supérieurs à 200.000 euros[2]. Pourquoi ce détail n’a-t-il pas réussi à percer le tapage médiatique ? Comment discuter sereinement de l’imposition des Français de l’étranger ? En règle générale, l’assujettissement à l’impôt suit un critère de résidence. Une personne physique paye ses impôts dans le pays où elle a son centre principal d’activités professionnelles et/ou familiales. En application de l’article 4A du Code Général des Impôts, les personnes dont le domicile fiscal est situé hors de France ont une obligation restreinte, c’est-à-dire applicable aux seuls revenus réputés de source française. Les Etats-Unis, de leur côté imposent leurs
I know that you do not know « I know that you know », tout au moins la version déjantée enregistrée, sous le nom de Dizzy Gillespie, dans le disque « Sonny side up ». Les jazzmen n’ont jamais pu s’empêcher de faire des jeux de mots. Pensez au « Struttin with some barbecue » d’Armstrong. Ici, Sonny side up, ce n’est pas un œuf sur le plat avec le jaune au dessus, ce sont les deux Sonny (Rollins et Stitt). Vous connaissez Rollins, bien sûr, mais vous êtes certainement moins nombreux à connaître et à écouter Sonny Stitt. C’est un tort. Dans ce thème, il tient largement tête à son confrère, sur un tempo infernal (la noire est à 320). Le thème est joué par Gillespie, qui laisse ensuite les deux furieux s’empoigner. Premier solo de Rollins, second de Stitt. Au-delà de la performance, ce que j’aime dans ce morceau, c’est qu’il est… drôle. On dirait une course dans un film des Marx Brothers ! Vous noterez que le tempo est tellement rapide que, sur les chorus, la basse ne bat plus à la noire, mais à la blanche (une fois tous les quatre temps). C’est un disque Verve. Enregistrement Norman Grantz. 1957. Youtube : I know that you know (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube)
Libération « Quand le monde change en profondeur, qu’il bascule sur son axe au point d’en devenir méconnaissable, malheur aux courants de pensée qui ne changent pas et qui tricotent inlassablement leurs certitudes révolues. Si l’esprit d’orthodoxie avait à son tour gagné la deuxième gauche, qui se recommanda longtemps par son non-conformisme alors c’était la preuve qu’il était temps de se révolter… » Le lecteur trouvera ici le texte commenté des « 20 thèses pour repartir du pied gauche » de Jacques Julliard, publié dans libération le 18 janvier 2010, ainsi que les réponses à ces thèses, publiées dans ce journal ou spécialement pour ce livre. Un échange d’une rare qualité, lancée par l’un des ténors de la « deuxième gauche », connu pour sa liberté de ton et son sens des formules. Une prise de position nécessaire, qui contribue à enrichir le débat politique en lui redonnant le cadre qui finissait par lui manquer. Jacques Julliard Avec les contributions de : Jean-Louis Blanco Alain Caillé Luc Ferry Marcel Gauchet François Hollande Jean François Kahn Denis Mac-Shane Jean-Luc Mélenchon Aquilino Morelle Jean Peyrelevade Henri Weber
Un peu de (bon) swing n’a jamais fait de mal à personne Youtube : Sarah Lazarus et Birelli Lagrenne (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube) Enjoy, it’s free!!