LA REPUBLIQUE DES IDEES – Seuil La fiscalité française est asphyxiée par sa complexité, son manque de transparence et l’accumulation de privilèges pour une minorité de contribuables ultra-riches. Mais on en reste trop souvent, en la matière, à des énoncés aussi vagues que stériles. Ce livre innove en proposant une critique d’ensemble du système fiscal français, il démontre scientifiquement, pour la première fois, le caractère régressif de l’impôt dans notre pays (ce qui signifie que, tous prélèvements confondus, les taux d’imposition sont plus élevés pour les ménages les plus modestes et s’abaissent pour les plus riches). Pour cette raison il fera date. Mais cette analyse au scalpel ne se contente pas de mettre au jour l’injustice du système. Elle plaide pour une révolution fiscale, chiffrée et opérationnelle, fondée sur trois principes: équité progressivité réelle, démocratie. Ce livre contribue de manière décisive à l’édification d’une nouvelle critique sociale et se pose au centre du débat politique pour les années à venir. Pour la première fois dans le monde, un site Internet permet à chacun d’évaluer les propositions des auteurs de concevoir une réforme alternative. www.révolution-fiscale.fr Camille Landais est chercheur au StanfordInstiturte for Economy Policy Research. Il est notamment l’auteur des « Hauts revenus en France, 1998-2007 : une explosion des inégalités » (L’école d’économie de Paris, 2008). Thomas Piketty est professeur à l’Ecole d’économie de Paris et directeur d’études à l’EHESS. Il est notamment l’auteur des Hauts revenus en France au XXe siècle. Inégalités et redistributions, 19011998
Cruel dilemme cette semaine. Je voulais à l’origine vous recommander la version de « I’m a fool to want you » de Billie Holiday, (Lady in satin), et puis, j’ai fait une recherche sur You tube, et bingo, je suis tombé sur une chose extraordinaire: la même chanson, chantée par Chet Baker, dans le documentaire tourné par Bertrand Fèvre , 25 novembre 1987 dans un studio d’enregistrement parisien, le Clap’s studio, avec Alain-Jean Marie au piano, entre autres. Chet va bientôt mourir, il ne le sait pas, (il est mort à Amsterdam, le 13 Mai 1988), mais la mélancolie est partout, dans son interprétation chantée, et dans son court solo de trompette, et dans le petit scat qui le suit. Bouleversant. A éviter aux âmes sensibles. Youtube : I’m a fool to want you, Chet Baker (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube) Ceci étant dit, la version par Billie est aussi complétement poignante. Tout ceci n’est pas très gai. La prochaine fois, j »essaierai de vous trouver des choses moins lourdes.
LLI. LES LIENS QUI LIBERENT Les décideurs européens ont-ils appris quelque chose de la crise provoquée par les dérives de l’industrie financière ? On peut en douter. Pour résorber les déficits provoqués par le sauvetage des banques et la récession, la Commission européenne et les gouvernements appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes d’ajustement qui ont dans le passé démontré leur capacité à accroître l’instabilité économique et les inégalités sociales. Cette politique de soumission au pouvoir de la finance met en danger l’avenir du projet européen. Atterrés par ce constat, nous avons pris l’initiative de ce manifeste. Il dénonce dix fausses évidences, mal fondées scientifiquement, qui servent à justifier les politiques actuellement menées en Europe . Il soumet au débat vingt?deux propositions pour une autre stratégie. Initialement adressée à la communauté des économistes, et plus de sept cents d’entre eux, issus comme nous nous d’horizons théoriques très divers l’ont signé – ce manifeste et surtout destiné à nos concitoyens. Le décalage est aujourd’hui patent entre les affirmations péremptoires des « experts » et la fragilité de leur diagnostic. Nous souhaitons aider les citoyens à mettre des mots et des concepts sur leurs doutes, et les conforter dans l’idée que d’autres choix peuvent être mis en débat. Philippe Askenazy (CNRS), Thomas Coutrot (Conseil Scientifique d’ATTAC), André Orléans (CNRS, EHESS), Henri Sterdyniak (OFCE) EHESS : Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales OFCE : Observatoire Français des conjonctures économiques
Editions rue fromentin Comment créer un euro de richesse en France ? Après quinze années de sinistrose, la question ne se pose même. Le pessimisme généralisé tient lieu d’unique réponse : « Le pays est « has been, victime de la mondialisation et des marchés financiers, son modèle complètement dépassé… » Un refrain bien connu. Karine Berger et Valérie Rabault rouvrent le débat. Et prouvent que tout n’est pas joué pour la France. Pour ces deux économistes, le pays peut renouer avec la réussite économique et sociale à condition de faire des choix audacieux. C’est l’histoire de ce livre : le récit, chiffres à l’appui, d’une réussite encore possible. Karine Berger, ancienne du Ministère de l’Economie, est actuellement directrice des études dans un groupe international. Trentenaire, macro?économiste et spécialisée dans la connaissance fine des PME, elle intervient régulièrement dans le débat de politique économique notamment dans le « Club de l’Economie » de LCI. Valérie Rabault, également trentenaire, est ingénieure des Ponts. Elle exerce au sein d’une banque d’investissement pour laquelle elle gère les grands risques de marché et où elle a vécu « en direct » la crise.
Ceux qui marchent contre le vent Stéphane Hessel « 93 ans. La fin n’est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante six ans par le Conseil National de la Résistance ! » Quelle chance de pouvoir nous nourrir de l’expérience de ce grand résistant, réchappé des camps de Buchenwald et de Dora, corédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948, élevé à la dignité d’Ambassadeur de France et de Commandeur de la Légion d’honneur ! Pour Stéphane Hessel, le « motif de base de la Résistance, s’était indignation. » Certes, les raisons de s’indigner dans le monde complexe d’aujourd’hui peuvent paraître moins nettes que du temps du nazisme. Mais « cherchez et vous trouverez » : l’écart grandissant entré très riches et très pauvres, l’état de la planète, le traitement fait aux sans?papiers, aux mmigrés, aux Rom, la course au ‘’toujours plus’’, à la compétition, la dictature des marchés financiers et jusqu’aux acquis bradés de la Résistance ?retraite, Sécurité sociale… Pour être efficace, il faut, comme hier, agir en réseau : ATTAC, Amnesty International, la Fédération internationale des Droits l’homme… en sont la démonstration. Alors, on peut croire Stéphane Hessel et lui emboîter le pas, lorsqu’il appelle à une « insurrection pacifique ». Sylvie Crossman « Les gouvernements, par définition, n’ont pas de conscience. » Albert Camus, Témoins N° 5, printemps
A la perte de son conjoint de nombreuses démarches sont à accomplir auprès de diverses administrations. Nous avons réalisé ce guide pour vous aider et vous accompagner pendant cette période difficile. Vous pourrez y découvrir entre autres: un calendrier des démarches à accomplir et une présentation des différentes prestations de veuvage selon votre âge et votre situation. Télécharger le document PDF – Veuvage vos droits
Guide : Français à l’étranger, Vos droits pour la retraite Vous êtes Français, résidant hors de France, vous travaillez ou vous avez travaillé en France et à l’étranger. Vous vous interrogez sur votre carrière en France mais surtout sur la garantie de vos droits en matière de retraite. Ce guide est fait pour vous. Il vous présente notamment vos correspondants en matière de retraite, vos droits selon votre statut à l’étranger, les modes de calcul de votre retraite en appliquant les règlements communautaires et/ou les accords de sécurité sociale signés avec la France. Ce guide a été réalisé pour répondre à vos attentes et vous aider à faire le point pour préparer votre future retraite. Télécharger le guide PDF français à l étranger, vos droits pour la retraite
Fonctionnaire à la retraite, marié depuis 10 ans avec une ressortissante thaïlandaise, J’aimerai connaître les conditions d’attribution de la retraite de réversion. En effet au cours d’une réunion, il a été question des pensions de réversion et certains ont évoqué un âge minimum pour la veuve pour percevoir la pension de réversion. D’après un document qui m’avait été remis lors de mon départ à la retraite intitulé « conseils pratiques aux retraités civils et militaires », document émanant du ministère de l’économie, des finances et de l’Industrie il est bien précisé que si le veuf doit attendre 60 ans avant de bénéficier de la pension de son épouse fonctionnaire, la pension de réversion de la veuve était servie sans condition d’âge. Qu’en est-il exactement ? Un texte plus contraignant et plus dur est-il applicable en ce qui me concerne (problème de la rétroactivité) Origine de la réponse : SERVICE DES RETRAITES DE L’ETAT Département des retraites et de l’accueil www.pensions.bercy.gouv.fr / Monsieur, Vous avez souhaité connaître les conditions d’attribution et de calcul de la réversion d’une pension de retraite de l’Etat. Les droits à pension des conjoints d’un fonctionnaire ou d’un militaire sont définis par la législation applicable au décès de ce dernier. Selon les dispositions fixées par les articles L 38 et L 39 du code des pensions civiles et militaires de retraite actuellement en vigueur, le droit à pension de réversion est ouvert au conjoint survivant lorsque le mariage a été contracté deux ans au moins
Je ne peux pas parler que des saxophonistes. Il n’y a pas que cela dans la vie. Donc aujourd’hui, je voulais vous orienter vers des chanteuses. Mais qui ? La tention est forte de parler encore et toujours d’Ella bien sûr, mais pas aujourd’hui. Non, je vous recommande une chanteuse encore peu connue, Tricia Evy. Je l’ai découverte « à la feuille » sur TSF jazz, avec un accompagnement à la guitare, à la Joe Pass, et un sax. Celui-ci n’est autre que Xavier Richardeau, qui ici joue de l’alto, mais qui est plus connu au baryton (voir son très joli thème « It makes sense, Maxence »). Je vous propose donc une version de « Je me suis fait tout petit ». Les vrais amateurs apprécieront. Une femme de goût donc. Voici le lien. Mes excuses à nos amis du Laos et de Syrie qui ont peut-être des difficultés à se connecter. Youtube : Tricia Evy et Xavier Richardeau (Licence et propriété intellectuelle selon les clauses youtube)
(Gabrielle Durana, Agrégée d’économie est également auteur de la chronique : Chronique du tsunami financier) San Francisco – En octobre 2010, Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale a déclenché une polémique en proposant d’étendre l’assiette de l’impôt sur le revenu aux Français établis hors de France[1]. La majorité UMP a aussitôt dénoncé la volonté d’instaurer « l’impôt mondial » par les socialistes ; dont le groupe parlementaire avait adopté l’amendement à l’unanimité. De son côté, la fédération des Français de l’étranger de ce même parti avait publié un communiqué critiquant la mesure car elle colportait le stéréotype de l’évadé-fiscal alors que l’immense majorité des 2 millions de Français établis hors de France sont des binationaux durablement installés à l’étranger et vivant du fruit de leur travail. Finalement, l’amendement a été rejeté en commission. En réalité, la proposition du député du Lot et Garonne ne visait que les revenus supérieurs à 200.000 euros[2]. Pourquoi ce détail n’a-t-il pas réussi à percer le tapage médiatique ? Comment discuter sereinement de l’imposition des Français de l’étranger ? En règle générale, l’assujettissement à l’impôt suit un critère de résidence. Une personne physique paye ses impôts dans le pays où elle a son centre principal d’activités professionnelles et/ou familiales. En application de l’article 4A du Code Général des Impôts, les personnes dont le domicile fiscal est situé hors de France ont une obligation restreinte, c’est-à-dire applicable aux seuls revenus réputés de source française. Les Etats-Unis, de leur côté imposent leurs