La 34e session de l’Assemblée des Français de l’étranger s’est tenue du 8 au 12 mars en visioconférence. Cette instance représentative des expatriés est composée de 90 Conseillers élus pour 6 ans. Mais, ce mandat a été prolongé d’un an après l’annulation des élections consulaires prévues en 2020. Au centre de cette session, la dernière de la mandature, la pandémie : ses conséquences sur la vie des expatriés et les mesures pour les aider. Sans oublier les élections des Conseillers Consulaires prévues au mois de mai. Le bilan des travaux avec Marc Villard, président de cette Assemblée. Une interview de Corinne Mandjou pour Vivre ailleurs
Tout de même, pour se hisser à la hauteur des enjeux du siècle nouveau, il faudra bien faire le compte des dogmes économiques qui viennent d’être pulvérisés par la crise de la Covid. En faisant voter par le Congrès américain un plan colossal de relance de l’activité, Joe Biden en donne l’illustration la plus spectaculaire. Quelque 1900 milliards de dollars d’argent public seront prochainement injectés dans l’économie américaine, en contradiction avec tous les principes professés depuis trois ou quatre décennies par l’orthodoxie conservatrice. Sous l’empire de la nécessité, cette intervention massive est devenue la règle sur la planète, puisque l’Europe – ou la Grande-Bretagne sortie de l’Union – ont, elles aussi, sacrifié à la relance publique, sans parler de la Chine ou du Japon, qui la pratiquent en permanence. Qu’on ne vienne plus, dès lors, nous seriner que les solutions de type socialiste ou social-démocrate sont dépassées. Elles tendent au contraire à devenir l’alpha et l’oméga des grands pays, quelle que soit leur orientation politique. Rappelons que Donald Trump lui-même, quoiqu’idole du Parti républicain, avait lui aussi procédé à une relance de ce genre, pour quelque 900 milliards. On sort ainsi d’une longue période libérale pendant laquelle il n’était question que de libérer les marchés, réduire les impôts, favoriser les profits, juguler la création monétaire et assurer, perinde ac cadaver, le respect des grands équilibres. Ringardisé par l’establishment qui ne jurait plus que par la « création de valeur » et le recul de l’État, le pilotage de
Le 24 février, le Conseil scientifique a remis son rapport au Gouvernement et a émis un avis favorable à la tenue des élections consulaires. Il « recommande que l’ensemble des opérations liées aux élections, y compris le vote, se déroule de la manière la plus dématérialisée possible, par internet, et que les opérations de vote se tenant dans des lieux et bureaux physiques soient réduites au strict minimum. Il émet dans ces conditions un avis favorable à la tenue des élections des conseillers des Français de l’étranger et des délégués consulaires les 29 et 30 mai 2021. » Le Gouvernement a également remis au Parlement un rapport relatif aux élections des conseillers des Français de l’étranger et des délégués consulaires. Il propose le « maintien de ces élections aux dates prévues des 29 et 30 mai 2021 et émet un avis positif à la publication du décret de convocation des électeurs, qui devra intervenir avant le 28 février 2021 ». Même si la situation sanitaire n’est pas encore très stable, le Gouvernement considère que « la période écoulée a permis de prendre un certain nombre de mesures pour préparer et organiser des élections ». Le vote par Internet « doit permettre aux électeurs de participer à cette élection, y compris dans les pays où une dégradation très importante de la situation sanitaire rendrait impossible l’ouverture de bureaux de vote ». Pour rappel ce vote par internet se tiendra du 21 au 26 mai. Le maintien du calendrier électoral nécessite cependant « deux séries d’aménagements », à savoir « une adaptation
Rapport du Gouvernement sur la situation des Français établis hors de France (2020) Avant-propos du Secrétaire d’Etat La publication de ce rapport 2019 présente un caractère particulier, tant le contexte mondial de crise sanitaire que nous connaissons depuis le début de l’année 2020 a profondément bousculé nos modes de vie, et en premier lieu, celui des Français établis hors de France. On ne peut dresser un bilan de l’année 2019 sans s’arrêter d’abord sur les faits marquants de ce premier semestre 2020. A partir de la mi-mars, toute l’action du ministère en lien étroit avec les élus des Français de l’étranger, a été tournée vers le retour en France des Français en situation de vulnérabilité ou plus largement de ceux de passage à l’étranger, qu’ils y soient en vacances ou en déplacement professionnel. Les frontières des pays du monde entier, parfois de façon brutale et sans préavis, ont été fermées. Il en a été de même pour les liaisons aériennes comme maritimes. Avec l’ensemble des postes diplomatiques et consulaires, il a fallu négocier, pays par pays, des réouvertures partielles pour faciliter le retour de près de 370 000 compatriotes, et ce en un délai record, à peine trois mois. Je tiens à saluer la mobilisation des Français de l’étranger qui sont très nombreux à avoir fait preuve de solidarité envers leurs compatriotes de passage notamment ceux qui leur ont fourni un hébergement dans l’urgence, le temps que nous puissions organiser leur retour en France Avoir accès au Rapport complet
Marie-Apolline BARBARA, Jean-Christophe DUMONT (OCDE), Gilles SPIELVOGEL (OCDE) ? Si les données récentes confirment la tendance d’une hausse des départs de Français vers l’étranger depuis une quinzaine d’années, les taux d’émigration observés pour la France demeurent parmi les plus faibles de l’OCDE. L’émigration française se fait pour 85 % vers d’autres pays de l’OCDE, les États-Unis, l’Espagne, la Belgique et le Royaume-Uni concentrant en effet près de la moitié de ces expatriés. ? Les tranches d’âge actif sont par ailleurs surreprésentées parmi les émigrés français, au détriment des couches plus jeunes et plus âgées de la population. Certains pays de destination se distinguent cependant par une plus forte présence de jeunes immigrés, comme l’Irlande, qui comptait 21 % d’expatriés français âgés de 15 à 24 ans en 2015-2016, ou le Royaume-Uni (19 %). À cet égard, bien que le phénomène reste relativement faible en comparaison internationale, la mobilité des étudiants français a progressé sur la période récente, essentiellement au profit de destinations géographiquement et culturellement proches (Europe, pays francophones). Lire la suite
Chemin d’expatriées
CFE: Une prise en charge du vaccin contre la Covid19 dans tous les pays Si le vaccin vous est proposé dans votre pays de résidence (ou dans un pays étranger), la vaccination peut être prise en charge par la CFE. On distingue deux cas de figure : 1 – la vaccination est gratuite Le vaccin lui-même sera gratuit, mais il est possible que la vaccination donne lieu à des frais médicaux (ex : consultation). Les actes médicaux réalisés par les professionnels de santé vous seront alors remboursés selon les modalités habituelles, en taux ou en forfait de la dépense réelle selon la zone du pays d’exécution des soins (voir tableau de garantie). 2 – la vaccination est payante Dans les pays où le vaccin est payant, la CFE prend en charge : – le vaccin à 100 % de son coût réel, dans la limite de 60 € pour deux injections, sur présentation de la facture ; – les actes médicaux associés, réalisé par les professionnels de santé, selon les modalités habituelles de notre tableau de garantie. Vous pouvez bénéficier de la campagne de vaccination nationale à l’occasion d’un séjour en France En France, la campagne de vaccination contre la Covid-19 a débuté le 27 décembre 2020. Elle va se poursuivre suivant les différentes étapes recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS) tout au long de l’année 2021. En France, la vaccination est gratuite, elle n’est pas obligatoire et repose sur une décision partagée entre le patient et son médecin. Le
Le Premier ministre français a annoncé le 14 janvier 2021, des mesures de protection supplémentaires pour lutter contre la COVID-19. Compte tenu du risque de propagation en France des souches variantes de la COVID-19, à compter du lundi 18 janvier 2021, les voyageurs venant d’un pays tiers à l’Union Européenne, tels que le Vietnam, devront présenter un test PCR négatif pour pénétrer sur le territoire français et s’engager sur l’honneur à respecter une septaine (quarantaine de 7 jours). Les voyageurs devant se rendre en France pour motif impérieux, en provenance de pays où ce test PCR ne pourra pas être réalisé avant le départ, devront solliciter une dispense consulaire, et se verront imposer un test à l’arrivée en France. Ils devront rester à l’isolement pendant sept jours dans un établissement désigné par les autorités. Les modalités d’application de ces différentes mesures seront précisées dans les prochains jours. Pour voyager vers la France, vous devrez compléter et avoir sur vous deux documents avant l’embarquement : Une attestation de déplacement international dérogatoire vers la France métropolitaine. Cette attestation est à présenter aux compagnies de transport avant l’utilisation du titre de transport et aux autorités en charge du contrôle aux frontières (liaisons aériennes, maritimes, terrestres, dont les liaisons ferroviaires) ; Une déclaration sur l’honneur attestant que vous n’avez de symptôme d’infection à la Covid-19 ; que vous n’avez pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de Covid-19 dans les quatorze jours précédant le trajet ; (pour les personnes de 11
Le dispositif »SOS-Covid » , mis en place en 2020 par le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, permettant aux Français de l’étranger de bénéficier d’un secours occasionnel en cas de perte de revenu liée à la pandémie COVID 19 est reconduit en 2021, Aide spéciale Covid-19 : le secours occasionnel de solidarité (SOS) est reconduit en 2021 Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a mis en place dès avril 2020 un Le dispositif exceptionnel d’aide sociale (secours occasionnel de solidarité) mis en place en 2020 par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dans le contexte de pandémie mondiale de Covid-19, est reconduit en 2021 sur les six premiers mois de l’année dans un premier temps. Les assouplissements dont ont fait l’objet les règles d’attribution de ces aides en 2020, restent en vigueur pour permettre au plus grand nombre de ressortissants français établis à l’étranger, durement affectés par la crise économique, d’en bénéficier. Qui peut prétendre au secours occasionnel de solidarité ? Français résidant à l’étranger inscrits au registre des Français établis hors de France, que la perte de revenus en raison de la crise du coronavirus (perte qu’ils sont en capacité de justifier) a mis en situation de précarité. Quelles sont les règles d’attribution du SOS ? le SOS peut être versé jusqu’à 6 fois au cours de la première moitié de 2021 il est versé mensuellement le demandeur peut bénéficier d’un secours occasionnel de solidarité même s’il bénéficie déjà d’aides publiques locales, d’aides