Alors que la laïcité ne cesse d’être invoquée dans les médias, dans les débats politiques et à l’école, Patrick Weil et Charles Coutel tentent de définir l’origine, la signification et l’importance de ce principe fondateur de la République française, et débattent sur la meilleure manière d’en préserver aujourd’hui les acquis. Patrick Weil: »Il y a plusieurs approches de la laïcité , mais en fait il y a quand même un droit de la laïcité qui organise les rapports entre les citoyens français , les cultes et l’Etat. Et le droit est très important et doit être distingué des croyances sociales…. » Ecouter l’intégralité de ces échanges: https://lejournal.cnrs.fr/audios/la-laicite-dans-la-republique Source: CNRS Le Journal: 21.04.2015.
Et si le problème était ailleurs ? Une vidéo très didactique qui explique comment on en est arrivé là. Comprendre la dette publique (en quelque minutes) Quelques commentaires sur cette présentation. L’origine du problème est légèrement antérieure,: c’est la décision unilatérale des USA d’abandonner la convertibilité USD/Or au taux fixe de 35 Usd l’once.. En 44 les accords de Bretton Wood conclus entre les différentes nations alliés ont jeté les bases du système financier international et en particulier le ration USD/Or . Par la suite la convertibilité USD/Or sur cette base a été abandonnée définitivement le 15 Aout 1971.. http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Wood C’est la naissance du tout finance dont on assiste aux effets aujourd’hui. L’article 123 du Traité de Lisbonne prévoit que les banques centrales nationales ne peuvent pas prêter aux états et aux entités publiques (genre sécu). Mais Jacques Généreux interrogé sur le sujet répond que le traité ayant oublié toute forme de sanction, il suffit juridiquement d’une loi avec article unique disant « la loi de 73 est abrogée ». Qui osera ? Et un autre lien où vous trouverez des chiffres à donner le vertige ….La dette publique 1200 Milliards d’euros, intérêts de la dette 110 Milliards d’euro…par jour et depuis 1986 nous avons payé 1142 Milliards d’Euro d’intérêts…. La Dette publique – Une affaire rentable. A.J Hoelbecq
Instauration d’une deuxième journée de travail gratis, création d’un taux de TVA intermédiaire, économies sur le budget de l’Etat et de la Sécurité sociale: le deuxième plan d’austérité de Nicolas Sarkozy, qui a été dévoilé lundi, recéle une cascade de mauvaises nouvelles pour les salariés. … Sous l’austérité, l’injustice et les mensonges. Un article intéressant qui révèle, entre autre, que: «Depuis 1999, l’ensemble des mesures nouvelles prises en matière de prélèvements obligatoires ont ainsi réduit les recettes publiques de près de 3 points de PIB: une première fois entre 1999 et 2002; une deuxième fois entre 2006 et 2008. Si la législation était restée celle de 1999, le taux de prélèvements obligatoires serait passé de 44,3 % en 1999 à 45,3 % en 2008. En pratique, après réduction des prélèvements, ce taux a été ramené à 42,5 %. À titre d’illustration, en l’absence de baisses de prélèvements, la dette publique serait environ 20 points de PIB plus faible aujourd’hui qu’elle ne l’est en réalité générant ainsi une économie annuelle de charges d’intérêt de 0,5 point de PIB.» (Rapport sur la situation des finances publiques», par Jean-Philippe Cotis, l’actuel directeur général de l’Insee, et son prédécesseur, Paul Champsaur, ) ou que : «La moitié des allègements fiscaux décidés entre 2000 et 2009 ont concerné l’impôt sur le revenu. Le manque à gagner en 2009 sur le produit de cet impôt s’établit en effet à environ 2% de PIB, contre 0,6% de PIB pour la TVA et 0,5% de PIB
Mille fois, Nicolas Sarkozy a répété que jamais au grand jamais il ne releverait un impôt. Mille fois, il a mis au défi ses contradicteurs de prouver qu’il n’avait pas tenu parole (vidéo ci-contre). C’était en somme le promesse majeure de son quinquennat. Impôts: quand Fillon fait mentir Sarkozy
Chaises musicales….Partie renforcer la minorité UMP au Sénat, Chantal Jouanno à laissé vacant son poste de Minsitre des sports, aussitôt récupéré par David Douillet, qui obtient ainsi une promotion rapide. Un successeur a été rapdement désigné…Son CV et ses états de service confirment l’impression que nombre d’entre nous avions eues…ces nominations sont essentiellement destinées au soutien de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy, et des candidats UMP aux législatives sur les 11 circonscription des Français à l’étranger. Edouard Courtial, actuellement responsable national des fédérations UMP a été nommé secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, mercredi 28 septembre, en remplacement de David Douillet, nommé ministre des sports, poste laissé vacant par Chantal Jouanno qui a démissionné après avoir été élue sénatrice de Paris. M. Courtial, âgé de 38 ans, est notamment connu pour faire partie de la « cellule riposte » de Brice Hortefeux, un groupe d’une douzaine de responsables du parti chargé de valoriser le bilan de Nicolas Sarkozy et de répliquer à la gauche. Ce groupe s’était rassemblé pour la première fois le 21 septembre et réunissait également les députés Hervé Novelli, Éric Ciotti et Axel Poniatowski, l’ancien ministre Alain Carignon et le sénateur Roger Karoutchi. M. Courtial est maire d’Agnetz et était jusqu’à lors député de la 7e circonscription de l’Oise depuis 2002, ce qui faisait de lui le benjamin de l’Assemblée nationale. Son blog indique qu’il est marié et père de deux enfants. Edouard Courtial est avec quelques autres le signataire d’un projet de
La gauche a remporté, dimanche, au moins 23 sièges aux élections sénatoriales. Elle obtient ainsi la majorité absolue. Le président du Sénat, Gérard Larcher (UMP), annonce qu’il sera tout de même candidat à sa succession. Retrouvez les résultats détaillés et les biographies des sénateurs élus en « une » du Monde.fr
Par PIERRE MOSCOVICI député PS du Doubs, ancien ministre des Affaires européennes La désormais fameuse règle dite d’«or», dont Nicolas Sarkozy tente de faire l’alpha et l’oméga du débat politique français, voire européen, est juridiquement inutile, matériellement abusive et politiquement mensongère. Juridiquement inutile, car les traités européens, depuis Maastricht, posent des règles obligeant à respecter des critères de convergence pensés à l’époque pour le bon fonctionnement de la monnaie unique. Or, ces critères, respectés par le gouvernement de Lionel Jospin qui a préparé l’entrée de la France dans l’euro, ont commencé à être bafoués dès l’arrivée de la droite au pouvoir, après 2002. Les mécanismes de sanction existent. Ils ont même été initiés par la Commission européenne, au moment où les dérapages des finances publiques nationales commençaient. Mais le Conseil, réunion des Etats membres, l’a allègrement contredite, l’affaire se terminant devant la Cour de justice, qui laissa finalement aux Etats la marge de manœuvre voulue. La leçon de l’épisode est que le droit ne peut rien sans bonne volonté des Etats. Au reste, si l’objectif est d’encourager le législateur à planifier la réduction des déficits sur plusieurs années, on ne voit pas ce qui l’interdirait dans la Constitution dès à présent. Au contraire, selon l’article 34 de la Constitution française, les orientations pluriannuelles des finances publiques définies par les lois de programmation s’inscrivent dans l’objectif d’équilibre des comptes des administrations publiques. Par ailleurs, puisque le droit existant suffit amplement à réduire les déficits, la règle d’or est matériellement
A propos de l’ escroquerie politique qu’est la contribution »exceptionnelle » des riches: «Si un mec te rackette de 100 euros et qu’il te propose plus tard de te “donner” 5 euros, tu lui dis merci?» A lire dans le Monde et à suivre sur le net : Controverse du Net «Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes» L’histoire de cette semaine commence par la complainte d’un milliardaire: Warren Buffett voudrait donner plus de son argent. Crédité de plus de 800 ‘’J’aime’’ sur Facebook, l’article fut un record de popularité. Vous plébiscitez l’homme et son idée mais, en lisant vos commentaires, on vous sent dubitatifs. Une semaine plus tard, nous publions l’article ‘’Nicolas Sarkozy souhaite faire payer les riches’’ :nouveau triomphe de ‘’J’aime’’sur le réseau social bleu, avec 227 pouces levés. Faire payer les riches, vous êtes pour. Mais quand des grands patrons français plaident pour une contribution exceptionnelle, vous ne marchez plus. Vouloir donner plus, c’est une chose.Vouloir donner plus exceptionnellement en est une autre. «Pourquoi donc ai-je le sentiment qu’on se fiche de nous?», se demande le bien-nommé. Super septique (sic). Personne n’arrivera donc faire passer ce goût amer qu’un certain Cédric traduit sur Facebook:«Si un mecte rackette de 100 euros et qu’il te propose plus tard de te“donner”5 euros,tu lui dis merci?» Sans compter que la rentrée scolaire approche et qu’associations et syndicats ont prévenu qu’elle coutera plus cherqu’en 2010. En lisant vos commentaires sur l’augmentation du ticket du restaurant universitaire, on saisit bien votre sentiment de ne pas vivre dans le même monde
Retrait du projet de taxation supplémentaire des résidences secondaire des non résidents, abandon des projets sur la bi-nationalité…. Des volte-face guidées par des préoccupations purement « électoralistes » qui peinent à cacher le vrai visage de la Majorité Dans un communiqué aux accents aussi auto-satisfaits que triomphalistes les Sénateurs UMP représentant les français établis hors de France nous annoncent le retrait de l’article 17 (Taxation de 20% supplémentaire des résidences »secondaires » des Français non résidents,) l’abandon définitif du projet concernant la bi-nationalité, l’attachement de Nicolas Sarkozy à la »Gratuité » et son profond intérêt pour les Français à l’étranger …. Ils passent sous silence la résolution adoptée à l’unanimité par l’AFE antérieurement à leur action, résolution demandant l’ abandon de l’article 17, préférant se mettre en avant, peut être parce que cela aurait pu les obliger à mentionner que cette résolution a été une initiative de Gauche au sein de notre Assemblée…. Si on peut se réjouir de voir abandonner le projet de taxation des résidences »secondaires » des Français de l’étranger on peut cependant se poser quelques questions….et avoir quelques inquiétudes pour le futur. Interrogation sur le fait que le gouvernement et les députés de la majorité paraissent jouer aux pompiers pyromanes lançant des projets de lois et de décrets qui inquiètent et mécontentent les Français de l’étranger dans le seul but de les rassurer ensuite en permettant au Président de la République qui apparaît ainsi comme à l »écoute de nos préoccupations de les annuler…. Interrogation sur le fait
(Gabrielle Durana, Agrégée d’économie est également auteur de la chronique : Chronique du tsunami financier) San Francisco – En octobre 2010, Jérôme Cahuzac, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale a déclenché une polémique en proposant d’étendre l’assiette de l’impôt sur le revenu aux Français établis hors de France[1]. La majorité UMP a aussitôt dénoncé la volonté d’instaurer « l’impôt mondial » par les socialistes ; dont le groupe parlementaire avait adopté l’amendement à l’unanimité. De son côté, la fédération des Français de l’étranger de ce même parti avait publié un communiqué critiquant la mesure car elle colportait le stéréotype de l’évadé-fiscal alors que l’immense majorité des 2 millions de Français établis hors de France sont des binationaux durablement installés à l’étranger et vivant du fruit de leur travail. Finalement, l’amendement a été rejeté en commission. En réalité, la proposition du député du Lot et Garonne ne visait que les revenus supérieurs à 200.000 euros[2]. Pourquoi ce détail n’a-t-il pas réussi à percer le tapage médiatique ? Comment discuter sereinement de l’imposition des Français de l’étranger ? En règle générale, l’assujettissement à l’impôt suit un critère de résidence. Une personne physique paye ses impôts dans le pays où elle a son centre principal d’activités professionnelles et/ou familiales. En application de l’article 4A du Code Général des Impôts, les personnes dont le domicile fiscal est situé hors de France ont une obligation restreinte, c’est-à-dire applicable aux seuls revenus réputés de source française. Les Etats-Unis, de leur côté imposent leurs