Remboursement de la CSG + CRDS. Réponses aux principales questions soulevées Suite à la présentation le 20 octobre par le gouvernement du mécanisme de remboursement des prélèvements sociaux opérés à tort sur les revenus immobiliers des non-résidents, le député PS Pierre Yves Le Borgn’ représentant les Français Etablis hors de France élu de la circonscription Allemagne, Europe Centrale et Orientale a interrogé l’administration fiscale sur une série d’interrogations restées sans réponse dans la communication de Bercy. Vous trouverez ci-après ces interrogations et les réponses qu’il vient de recevoir : Le gouvernement aurait décidé finalement de rembourser les prélèvements sociaux acquittés au titre de l’année 2012. 1 : Les personnes affiliées à la Caisse des Français de l’Etranger (CFE) peuvent-elles bénéficier du remboursement ? Oui, à condition que ces personnes soient par ailleurs également affiliées à titre obligatoire à un régime de sécurité sociale de l’un des Etats membres de l’Espace économique européen ou en Suisse. Non dans tous les autres cas. 2 : Quels documents peuvent être produits pour établir leur affiliation par les personnes cotisant à titre obligatoire auprès d’une sécurité sociale privée (comme en Allemagne, par exemple) ?
L’application de la CSG-CRDS sur les revenus immobiliers, les modalités de remboursements suite à l’arrêt ‘’de Ruyter’’ et à la décision du Conseil d’Etat sont des sujets qui intéressent nos compatriotes non-résidents. C’est pourquoi la commission des Finances, du Budget et de la Fiscalité de l’AFE s’est emparé du sujet et a proposé à l’Assemblée une résolution et un modèle de lettre de réclamation qui ont été adoptées à l’unanimité. Dans l’attente des modalités de remboursement de la CSG-CRDS et du champ d’application de cette mesure de remboursement, la commission a souhaité, avec cette lettre de réclamation, permettre à chacun de ‘’prendre date’’ et de ne pas, le cas échéant, se trouver exclu des mesures de remboursement faute d’avoir, en temps et en heure fait les démarches nécessaires. En effet la première démarche à effectuer avant le 31 décembre 2015 pour ne pas risquer d’être exclu du dispositif, s’il vous concerne, est d’envoyer au centre des impôts dont vous dépendez une lettre de réclamation selon le modèle joint. Les modalités de remboursement de la CSG-CRDS et la liste des pièces nécessaires à joindre au courrier de réclamation sont désormais connues (voir Arrêt de Ruyter : La Direction générale des Finances publiques (DGFiP) informe les particuliers résidents et non résidents concernés par la restitution des prélèvements sociaux ) Si vous êtes résident dans un pays d’un Etat membre de l’Union Européenne (UE) ou de l’Espace Economique Européen (EEE) ainsi qu’en Suisse vous pouvez dès maintenant utiliser ce
Arrêt de Ruyter : La Direction générale des Finances publiques (DGFiP) informe les particuliers résidents et non résidents concernés par la restitution des prélèvements sociaux La décision du Conseil d’État du 27 juillet 2015 relative à l’affaire de Ruyter, intervenant après l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 26 février 2015, a remis en cause l’imposition à des prélèvements sociaux sur les revenus du capital en France de personnes affiliées à un régime de sécurité sociale d’un autre État membre de l’Union Européenne (UE) ou de l’Espace Économique Européen (EEE) ainsi que la Suisse. En effet, le produit de ces prélèvements est destiné à financer des prestations qui ne bénéficient qu’aux seules personnes assurées au régime français de sécurité sociale. Les impositions établies à ce titre peuvent donc faire l’objet de réclamations dans les conditions commentées ci-après. 1 – Les personnes et les revenus visés Ces décisions s’appliquent aux personnes affiliées à un régime de sécurité sociale d’un pays autre que la France situé dans l’UE, l’EEE ou la Suisse : pour ces personnes domiciliées en France : aux prélèvements sociaux portant sur l’ensemble des revenus du capital imposables en France (produits de placement et revenus du patrimoine) et affectés au budget des organismes sociaux ; pour ces personnes domiciliées hors de France : aux prélèvements sociaux appliqués aux revenus immobiliers (plus-values immobilières et revenus fonciers) tirés de biens situés en France et affectés au budget des organismes sociaux. Il est à noter que le prélèvement de solidarité
Chères et chers compatriotes, Dans le cadre du débat sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, je défendrai mercredi 21 Octobre à l’Assemblée nationale un amendement visant à supprimer le prélèvement de la CSG et de la CRDS sur les revenus immobiliers des non-résidents (et donc des Français à l’étranger). Cet amendement, qu’a également signé Pouria Amirshahi, vise à tirer tous les enseignements de l’arrêt de Ruyter de la Cour de Justice de l’Union européenne du 26 février dernier. Dans cet arrêt, la Cour a établi que les revenus du capital ne sauraient faire l’objet de prélèvements sociaux lorsque les personnes physiques concernées sont assujetties sociales dans un autre Etat membre. La Cour a ainsi étendu aux revenus du capital la jurisprudence qu’elle avait affirmée dès 2000 (et dans des affaires concernant déjà la CSG) sur les revenus du travail. Il s’agit du principe d’unicité de législation, qui est la pierre angulaire du droit européen de la sécurité sociale. Le gouvernement ne veut pas plier et entend contourner l’arrêt de Ruyter par la réaffectation de la recette de la CSG et de la CRDS vers des prestations non-contributives : Fonds de solidarité vieillesse (FSV) et Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie(CNSA). Le but est de conserver une recette estimée entre 300 et 350 millions d’Euros par an. Je regrette ce choix. Car la jurisprudence est claire : l’existence ou l’absence de contrepartie aux cotisations sociales (et prélèvements sociaux) est indifférente. Le critère pertinent est
Vous trouverez ci-après la lettre envoyée par 8 parlementaires de Gauche à François Hollande pour protester contre les mesures prises concernant la CSG-CRDS. Une prise de position que je partage à 100 % Cela fait plusieurs années que nous bataillons pour faire supprimer les discriminations fiscales qui frappent les Français de l’étranger…. Non déductibilité de certaines charges, taxation plus élevée des plus values immobilières, etc… Les décisions européennes, arrêt Schumacker, puis arrêt de Ruyter ont permis des avancées. En annonçant que les Français non-résidents ne bénéficieraient pas de la jurisprudence de Ruyter, le gouvernement revient en arrière et créé une nouvelle discrimination, qui rompt le principe d’égalité devant l’impôt. En outre cette mesure a, entre autre conséquence, le grave inconvénient d’amputer largement les revenus de certains Français non résidents qui, faute d’avoir pu cotiser lors de leur carrière à l’étranger, ont aujourd’hui pour seules ressources le ou les loyers d’appartements qu’ils ont achetés en France en vue de leur retraite. Elle dissuade également les investisseurs non résidents d’investir dans l’immobilier locatif en France… La prochaine session de l’Assemblée des Français de l’étranger qui se tient la semaine prochaine, sera l’occasion, aux côtés de nos parlementaires, de protester contre cette mesure, et de vous informer des démarches concrètes que vous pourrez effectuer pour, nous l’espérons, pouvoir vous faire rembourser ! Marc Villard Pour une meilleure lecture cliquez sur le lien ci-dessous. CSG-CRDS: Lettre au Président de la République A lire également: Pierre Yves Le Borgn: Position du
Question posée à la Direction du pôle de gestion fiscale Direction des Résidents à l’Etranger et des Services Généraux(Centre des Impôts des non résidents) Modification du taux d’imposition des plus values immobilières. Suite à la modification du taux d’imposition des plus values immobilières pour les Français non résident, établis hors Espace Economique Européen, quelles sont les dispositions pour que les personnes qui avaient payé sur la base de 33% avant le changement de taux puisse faire une réclamation en vue de faire réviser leur imposition sur la base de 19% ? Réponse Suite à votre demande relative aux modalités d’introduction d’une réclamation visant à bénéficier d’un taux d’imposition de 19 %, au lieu de 33,33 %, sur les plus-values immobilières réalisées en France par des non-résidents (article 244 bis A du code général des impôts). Afin de mettre en conformité au droit de l’Union européenne le régime d’imposition des plus-values immobilières réalisées par des non-résidents, l’article 60 de la deuxième loi de finances rectificative pour 2014 (n° 2014-1655 du 29 décembre 2014) soumet ces plus-values au même taux que celui applicable aux résidents français, soit 19 %, dès lors qu’elles sont réalisées par des personnes physiques et assimilées (associés personnes physiques de sociétés, groupements ou organismes dont les bénéfices sont imposables au nom des associés et porteurs de parts, personnes physiques, de fonds de placement immobilier mentionnés à l’article 239 nonies du code général des impôts). Ces nouvelles dispositions s’appliquent aux plus-values réalisées au titre des cessions
15 septembre Solde de l’impôt sur le revenu et des prélèv.sociaux : date limite de paiement Vous avez jusqu’à cette date pour payer si vous n’utilisez pas un moyen de paiement dématérialisé (paiement direct en ligne par internet ou smartphone, prélèv. échéance ou mensuel). Le solde de votre impôt est égal à l’impôt sur le revenu calculé cette année diminué des deux acomptes versés (un en février et un en mai). Attention, dans certains cas, la date limite de paiement de cet impôt est fixée à une autre échéance (16 novembre). Vous recevrez alors votre avis au cours du mois précédent. 15 septembre Impôt de solidarité sur la fortune : date limite de paiement Patrimoines dont la valeur nette s’élève au minimum à 1 300 000 € mais est inférieure à 2 570 000 €. Attention, la date limite de paiement peut être fixée à une autre échéance (16 novembre). Vous recevrez alors votre avis au cours du mois précédent. 15 septembre 9ème prélèvement mensuel Pour tous les impôts mensualisés 20 septembre Limite paiement internet/smartphone du solde d’impôt revenu-prélèv.sociaux Vous avez jusqu’au 20 septembre minuit pour payer en ligne votre impôt sur le revenu et prélèvements sociaux. Le prélèvement sur votre compte bancaire aura lieu le 25 septembre. 20 septembre Impôt de solidarité sur la fortune : paiement par internet ou par smartphone Patrimoines dont la valeur nette s’élève au minimum à 1 300 000 € mais est inférieure à 2 570 000 € : vous
Résidant à l’étranger et possédant des biens dans ce pays et en France, quelle sera la loi applicable à ma succession ? Existe-t-il une exception ? Peut-on désigner une autre loi ? Un formalisme particulier doit-il être respecté ? Faut-il attendre le 17 août 2015 ? Après le décès, les héritiers pourront-ils prendre attache auprès d’un notaire français ? Ces nouvelles règles auront-elles des incidences sur le plan fiscal ? Lire la suite…. Source: Notaires de France
Avant cette date, en cas de décès à l’étranger, c’est la loi civile du dernier domicile du défunt qui s’applique pour les successions de biens mobiliers et, celle du pays où sont situés les biens immobiliers pour ces derniers. A partir du 17 août, la loi applicable à la succession sera celle de la dernière résidence habituelle du défunt et cela pour l’ensemble des biens (art.21 §1). Ce critère déterminera la loi applicable à l’ensemble des opérations successorales. Du fait du caractère universel du règlement, la loi applicable peut être celle d’un Etat partie au règlement ou d’un Etat tiers. Le nouveau règlement européen sur les successions permet, à tout citoyen résident à l’étranger ou envisageant de le faire, de choisir dès aujourd’hui la loi du pays dont il a la nationalité pour régir sa succession le moment venu. La loi choisie peut être celle d’un Etat membre (partie au règlement) ou celle d’un Etat tiers. Dans ce contexte, il est important pour les Français qui s’établissent à l’étranger de ne pas perdre de vue la grande variété des droits susceptibles de s’appliquer à leur situation personnelle : c’est vrai en matière successorale mais c’est aussi vrai pour le droit de la famille. Il relève en premier lieu de la responsabilité des personnes de s’informer sur la loi applicable à leur situation personnelle et de s’entourer au besoin de la garantie que peut présenter l’information délivrée par un professionnel du droit. A cette fin, tous les postes diplomatiques et consulaires possèdent une liste de notoriété d’avocats et parfois de notaires, quand cette fonction
Posez vos questions directement pour faire le point sur la fiscalité des Français à l’étranger, le Ministère des Affaires Étrangères et du Développement International a invité le Service des Impôts des Particuliers Non-Résidents (SIPNR) à répondre aux questions que peuvent se poser les contribuables français à l’étranger au moment où ils remplissent leur déclaration d’impôts. Les particuliers concernés peuvent dès maintenant poser leurs questions sur la page facebook dédiée à ce tchat