« ls sont morts parce que c’étaient des soldats de la liberté, parce qu’ils n’acceptaient pas qu’on leur ferme la bouche, ils n’acceptaient pas de céder au chantage et à la menace. La liberté d’opinion qu’ils défendaient, c’est la nôtre, c’est le fondement même de la démocratie, c’est ce qu’on oublie trop souvent. […] Et eux, eux, parce que c’est d’eux dont il s’agit, eux ils n’ont pas accepté de reculer, ils n’ont pas cédé. C’est pourquoi je pense que ce sont des vrais héros de la démocratie. On parle toujours de la liberté, il y a des hommes, des femmes qui sont morts pour la liberté et la liberté, c’est la nôtre, c’est de celle-là dont il s’agit. Et c’est pour ça que ces assassins sont venus à Charlie Hebdo : c’est pour montrer qu’ils tueraient ceux qui n’acceptaient pas leur loi. » Source
Novembre 2014 – Question écrite de Monsieur Marc VILLARD, conseiller à l’AFE pour la circonscription électorale Asie et Océanie QUESTION: Certains pays, comme le Vietnam, font évoluer leur réglementation concernant les permis de conduire et acceptent désormais que les étrangers résidents conduisent avec un permis international (circulaire n° 48/2014/TT-?BGTVT, applicable au 1er décembre 2014). Malheureusement les Français résidant à l’étranger qui ne disposent pas d’une adresse en France ne peuvent bénéficier de cette évolution de la réglementation, puisque l’article 7?V de l’arrêté du 20 avril 2012 fixant les conditions d’établissement, de délivrance et de validité du permis de conduire prévoit que la demande en est faite auprès de la préfecture de son domicile (ce qui conduit les préfectures à exiger la preuve d’un domicile en France alors que ce n’est pas une condition de fond de la délivrance du permis international). C’est en soi assez paradoxal, car c’est justement quand on ne réside plus en France qu’on est le plus susceptible d’en avoir besoin ! (La délivrance d’un permis international, permettrait à nos concitoyens non?résidents, de pouvoir également conduire dans de nombreux pays, ce que ne permet pas toujours le permis local, obtenu en échange du permis français.) Ne pourrait-on pas envisager que, sur présentation de leur permis de conduire français et d’une attestation d’inscription sur le registre des Français établis hors de France délivrée par le Consulat de leur lieu de résidence, les Français non?résidents qui n’ont plus d’adresse en France, puissent obtenir auprès de la
Le 12 décembre, à l’occasion de la discussion au Sénat du projet de loi de finances rectificative pour 2014,Richard Yung a fait adopter un amendement – co-signé par Hélène Conway-Mouret et Claudine Lepage – visant à exonérer les Français établis hors de France du paiement de la surtaxe d’habitation sur les logements meublés non affectés à l’habitation principale. Afin de stimuler l’offre de logement dans les zones tendues, c’est-à-dire celles où il est difficile de se loger et où les prix sont très élevés, 1.151 communes (Paris, Lyon, Marseille, Ajaccio, La Rochelle, Nantes, Nice, Toulouse, etc.) auront la possibilité de majorer, dans la limite de 20%, le taux de la taxe d’habitation applicable aux résidences secondaires. Tout en partageant l’objectif poursuivi par cette disposition, Richard Yung a fait valoir , lors du débat en séance, que les logements dont disposent en France de nombreux expatriés doivent être fiscalement traités dans les mêmes conditions que les résidences principales des personnes domiciliées en France. Il a attiré l’attention de ses collègues et du Gouvernement, représenté par Axelle Lemaire, sur le fait que l’habitation unique en France des Français résidant à l’étranger n’est pas une simple résidence d’agrément car elle constitue aussi et surtout un point de chute en cas de départ précipité du pays de résidence. Richard Yung, Claudine Lepage et Hélène Conway sont heureux que le Sénat ait pris en considération la situation particulière dans laquelle se trouvent les Français établis hors de France. Il est désormais à espérer que cette avancée survive
L’association des agents de droit local, agents français de l’État, recrutés à l’étranger (AADL-AFERE) a vu le jour début septembre 2014. Pour Anne-Marie Byrotheau, qui en a été désignée présidente, « Cinq années de bataille, pour le moment stérile, pour faire valoir nos droits, nous ont amenés à nous constituer en association« . L’association a en effet pour objectif, selon le communiqué de presse, « de faire entendre la voix des agents contractuels recrutés sur place dans les services de l’État à l’étranger, qui se voient actuellement refuser le bénéfice de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) lors de leur réinstallation en France. Lire la suite…. Pour en savoir plus : : https://www.facebook.com/recruteslocaux MPP (www.lepetitjournal.com) lundi 10 novembre 2014
Marc Vilard, premier président élu de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), a aujourd’hui la lourde tache d’élaborer les règles de fonctionnement de la nouvelle assemblée. En pleine réflexion sur les rôles de chacun au sein de l’institution, ses priorités n’en demeurent pas moins centrées sur les préoccupations au quotidien des Français de l’étranger « Un président de cohabitation » Lors de la réunion plénière du 6 octobre 2014, les 90 conseillers de la nouvelle AFE élue en juin, ont majoritairement porté leurs suffrages sur Marc Villard, conseiller du groupe Français du monde-ADFE (gauche républicaine). C’est en partie grâce à l’appoint des voix des 12 conseillers du groupe des Indépendants qu’il préside une assemblée majoritairement de droite. « Je suis un président de cohabitation ! » ironise Marc Villard. « A présent, Je ne suis pas du tout inquiet de la façon dont on va pouvoir travailler. Lorsque nous parlons des Français de l’étranger, nous sommes la plus part du temps tous en phase. Il s’agira de trouver un terrain d’entente lors des débats qui promettent justement d’être riches. » Et d’ajouter : « Je crois que ça n’est pas un hasard si c’est moi qui suis à ce poste. J’ai la réputation d’être plutôt quelqu’un de rassembleur. » « Rapprocher les représentants de l’AFE des Français de l’étranger » On pourrait penser qu’en réduisant le nombre d’élus de 153 à seulement 90, l’AFE est en perte de vitesse. Selon son nouveau président « l’intérêt de la réforme est justement de rapprocher les
Lors de la séance du 21 Novembre le Secrétaire d’Etat Christian Eckert, en réponse aux amendements déposés par nos sénateurs pour supprimer la discrimination dont étaient victimes les Français non résidents en matière d’imposition des plus values immobilières, s’est engagé à présenter une disposition qui ramènera ce taux d’imposition à 19%. Ci dessous extrait du compte rendu des discussions en séance La parole est à M. Richard Yung. M. Richard Yung. Cet amendement porte sur un problème qui occupe les Français établis hors de France depuis longtemps : la fiscalisation des plus-values immobilières. Dans l’Union européenne, son taux est à 19 % plus la CSG, en France, pour un non-résident, il est à 33 %, plus la CSG, soit quasiment 50 %. Je ne sais pas si cela correspond à ce que le Conseil constitutionnel qualifie d’impôt confiscatoire, mais à mon sens, on s’en rapproche ! Pour une grande partie de nos compatriotes vivant à l’étranger, il est important de posséder une maison de famille, ou un appartement à Perpignan, que l’on loue pour en tirer un complément, ou que l’on conserve pour l’occuper quand on rentre en France. Cette situation pose donc un problème, dont sont souvent saisis les sénateurs représentant les Français établis hors de France. Cela fait longtemps que nous menons des débats approfondis sur ces questions. M. le secrétaire d’État a accepté récemment qu’un groupe de travail soit constitué sur ce sujet et nous avons cru comprendre qu’il n’était pas hostile à aligner le taux destiné aux
Matthias Fekl, Secrétaire d’Etat au commerce extérieur, au tourisme et aux Français de l’étranger Une excellente intervention de Matthias FEKL, à Internationales. Clarté, simplicité. Enfin un dirigeant politique qui aborde l’autre visage du »Miracle Allemand » et son cout social, qui relativise la représentativité de Pierre Gattaz, et qui ose dire que la politique ne peut pas tout ! Dommage que les deux journalistes Sophie Malibeaux et la journaliste du Monde, aux côtés de Philippe Dessaint se soient cantonnées dans le scepticisme et se soient crues obligées tout au long de l’émission d’afficher un air contraint et constipé ! L’invité: Matthias Fekl est né en Allemagne, d’un père allemand et d’une mère française, tous deux universitaires, le premier professeur de français, la seconde, d’allemand. Il étudie au lycée français de Berlin avant de continuer sa scolarité au lycée Henri-IV, à Paris. Il intègre l’École normale supérieure de Lyon, l’Institut d’études politiques de Paris (2001) puis l’École nationale d’administration. Il est également titulaire de maîtrises d’allemand et de philosophie. Il entre au PS en 2001 et est d’abord proche de Bertrand Delanoë. Il s’engage ensuite dans À gauche, en Europe, un club de réflexion social-démocrate dans lequel il se rapproche de Pierre Moscovici et de Dominique Strauss-Kahn. Il est élu conseiller municipal de Marmande en 2008 et devient adjoint aux Finances du maire Gérard Gouzes. Matthias Fekl est aussi conseiller régional de la région Aquitaine et vice-président chargé du développement économique, de l’emploi et des entreprises.
Deux mois après sa prise de fonction à la tête du secrétariat d’Etat au Commerce extérieur, à la Promotion du tourisme et aux Français de l’étranger, Matthias Fekl souhaite plus que jamais mettre en valeur le potentiel que représente la communauté des Français de l’étranger. Sa stratégie ? Proximité et pragmatisme (Photo AFP) Lepetitjournal.com : Pourquoi regrouper le commerce extérieur, la promotion du tourisme et les Français de l’étranger au sein d’un seul et même secrétariat d’Etat ? Matthias Fekl : Cette décision rejoint la volonté de Laurent Fabius de renforcer la cohérence de l’action extérieure de l’Etat en regroupant au Quai d’Orsay l’ensemble des politiques qui participent à la stratégie économique de la France à l’international. Si le commerce extérieur et le tourisme sont des secteurs fondamentaux à cet égard, je suis convaincu que les Français de l’étranger ont un rôle essentiel à jouer. Présents dans la vie sociale, éducative, culturelle de leur pays de résidence, les Français de l’étranger sont en effet, et de plus en plus, les fers de lance du commerce extérieur. Qu’ils représentent des entreprises françaises ou soient au contraire employés par des entreprises locales, qu’ils soient salariés ou entrepreneurs, ils forment un formidable réseau. Nous pouvons et devons mobiliser cette communauté pour contribuer à la réussite notre pays. lire la suite Source: Propos recueillis par Claire Largillière (www.lepetitjournal.com) mercredi 18 novembre 2014
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